Le remblaiement est en effet, l’une des opérations essentielles au terrassement. Il a pour but de préparer et de conditionner un terrain à recevoir une structure. Cette opération vise donc à donner un caractère ferme au sol. Il vise donc à renflouer les vides pour ensuite donner une base confortable à la structure. En France, il s’agit des travaux réglementés dont la réalisation requiert l’autorisation en amont de l’administration.
Les différentes étapes du remblaiement
Pour effectuer des travaux de remblaiement sur un terrain, il est recommandé de recourir aux matériels adaptés au type et à la qualité du sol. Idéalement choisis, les matériaux servent à combler les différents vides et/ou à redresser le sol à une certaine hauteur. Le remblaiement fait intervenir en général de la terre, des cailloux, de l’extraction de terre, des déchets inertes, des gravats adaptés au remblai.
Pour l’opération, il faut en amont le ponçage de la terre, la réalisation des tranchées et la mise en place des fosses et des regards. L’usage d’un engin à chenilles est recommandé pour réussir la stabilisation de la terre compte tenu de la forme que vous souhaitez donner. En cas d’humidité de la terre, il faut procéder à la pose des drains et ensuite étaler la terre convenable. Pour les allées réservées aux piétons, il faudra un remblai de 10 cm, tandis que pour une voie carrossable et une route destinée aux camions, il faut respectivement 20 cm et 30 cm.
Le remblaiement : une autorisation est de mise
En fonction des normes d’urbanisme de chaque localité, il faut en amont recevoir l’autorisation avant d’effectuer des travaux de remblai. Il peut avoir des zones où la réalisation de tels travaux est proscrite ou sous conditions. Il vous faudra vous rapprocher de la commune pour en savoir davantage.